Cartzzle est un nouveau concept qui, une fois énoncé, semble tellement évident que tout le monde s’imagine qu’il existe de tout temps !

Il s’agit de reconstituer une image avec des cartes par superposition. L’image, fragmentée sur une cinquantaine de cartes, doit, dans un premier temps être recomposée par recouvrement successifs. Ensuite, la superposition des cartes permet de masquer ou révéler des modifications dans l’image originale et d’ainsi créer des défis et des jeux à plusieurs dans le jeu solitaire.

Clairement de la famille des puzzles, Cartzzle offre des perspectives ludiques nouvelles.

 

Nous avons avec mes 2 coauteurs, Florent Toscano et David Boniffacy, créé 2 gammes :

  • “Classique” qui propose des tableaux et tapisseries classiques : “La dame à la Licorne”, “Jeux d’enfants” de Pieter Brueghel l’Ancien et “Le Baiser” de Gustave Klimt.
  • “Création” qui offre un espace d’expression à des artistes contemporains : “Exploration extrème” de Jérôme et Anne-Claire Jouvray, “Curieuse basilique” de Mattias Adolfsson et “Brocéliande, illimitable” de Pauline Detraz.

 

Ce qui m’a fasciné avec Cartzzle “Classique”, en travaillant sur les tableaux, puis en y jouant, c’est à quel point on “rentre” dans l’image ! Avec un puzzle le visuel est très fragmenté et n’émerge que par l’assemblage de pas mal de pièces, ce faisant on ne s’attarde pas trop sur les détails. À l’opposé, dans Cartzzle, c’est l’image et ses détails (la surface de la carte étant assez généreuse) qui nous permettent de reconstruire sa globalité. J’adore les musées mais je dois reconnaître que je n’ai jamais passé autant de temps à explorer des tableaux dans leurs moindres détails avant Cartzzle.

La gamme “Création” nous permet de co-créer avec l’illustrateur une expérience particulière complètement adaptée à son graphisme et son univers. L’aspect relations humaines y est primordiale, et c’est l’ADN de la maison d’édition Jeux Opla.